La crainte d'un « dégraissage »
En filigrane, il est surtout redouté que cette réforme soit synonyme de dégraissage des effectifs. « Dans certains départements peu peuplés, ces rapprochements peuvent être pertinents », poursuit François Schaller, directeur général adjoint de la CCI Quimper-Cornouaille. « Par contre dans le Finistère, où la démographie est forte, ils ne le seraient pas. 900.000 personnes vivent ici. Et on recense 26.000 entreprises sur le territoire. 11.000 à Quimper, 10.500 à Brest et 4.500 à Morlaix. Une gestion globale serait impensable. Si le Finistère compte trois CCI, c'est qu'elles ont leurs raisons d'exister ». Pendant que les manifestants battaient le pavé à Quimper, les présidents des CCI françaises étaient réunis à Paris. « On en saura davantage demain à leur retour », annonçait une des 300 salariés de la CCI avant de reprendre le travail, à 13 h 30. D'autres informations pourraient également tomber concernant les incidences de la réforme au niveau régional. À ce sujet, Jean-François Garrec, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille, a tenu à préciser que « si le projet d'une CCI de niveau régional s'imposait, il serait souhaitable qu'elle se situe en Centre-Bretagne. Et si niveau départemental il y avait, je préconiserais une Chambre, de préférence, proche de la ville préfecture. »source : le telegramme.fr
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