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29 oct. 2008

Réforme des CCI. Directeurs et salariés manifestent

Inhabituel. Hier les salariés de la CCI Quimper Cornouaille ont manifesté avec leurs directeurs pour protester contre la réforme des Chambres de commerce. Hier, directeurs, élus, cadres et salariés de la CCI ont manifesté ensemble, le temps de la coupure de midi, sous les fenêtres de la préfecture. Objet de leur courroux, la réforme des Chambres de commerce qui pourrait avoir de lourdes incidences sur l'organisation des CCI finistériennes. « Cette réforme a été annoncée par l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI) d'une manière assez brutale », expliquait, place de la Résistance, Jean-Paul Kerlédou, un représentant des élus de la chambre consulaire. « Depuis, c'est le plus grand flou, la plus grande incertitude. On sait seulement que le projet de l'ACFCI tend à rationaliser les moyens ».
La crainte d'un « dégraissage »
En filigrane, il est surtout redouté que cette réforme soit synonyme de dégraissage des effectifs. « Dans certains départements peu peuplés, ces rapprochements peuvent être pertinents », poursuit François Schaller, directeur général adjoint de la CCI Quimper-Cornouaille. « Par contre dans le Finistère, où la démographie est forte, ils ne le seraient pas. 900.000 personnes vivent ici. Et on recense 26.000 entreprises sur le territoire. 11.000 à Quimper, 10.500 à Brest et 4.500 à Morlaix. Une gestion globale serait impensable. Si le Finistère compte trois CCI, c'est qu'elles ont leurs raisons d'exister ». Pendant que les manifestants battaient le pavé à Quimper, les présidents des CCI françaises étaient réunis à Paris. « On en saura davantage demain à leur retour », annonçait une des 300 salariés de la CCI avant de reprendre le travail, à 13 h 30. D'autres informations pourraient également tomber concernant les incidences de la réforme au niveau régional. À ce sujet, Jean-François Garrec, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille, a tenu à préciser que « si le projet d'une CCI de niveau régional s'imposait, il serait souhaitable qu'elle se situe en Centre-Bretagne. Et si niveau départemental il y avait, je préconiserais une Chambre, de préférence, proche de la ville préfecture. »
source : le telegramme.fr

28 oct. 2008

Réforme des CCI

Le 28 octobre dernier, une assemblée extraordinaire de toutes les CCI de France s'est déroulée à Paris à l'initiative de l'ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d'Industrie).
Cette réunion s'inscrit dans la RGPP (Révision générale des Politiques publiques) publiée le 4 avril dernier. Le secrétaire d'état aux PME, M. Novelli a ouvert l'assemblée générale extraordinaire en soulignant la capacité des CCI à se réformer en tenant compte de la spécificité des territoires. Les propositions doivent émaner des Chambres de Commerce et d'Industrie, elles-mêmes.La CCI Bayonne Pays Basque est évidemment directement concernée par cette réforme. Le personnel de la CCI a mené, ce 28 octobre, une action afin d'exprimer ses craintes quant au devenir de la Chambre de Commerce et d'Industrie.(voir plus bas )
Les Présidents et Directeurs généraux des CCI présentes ont publié une motion qui a été lue solennellement lors de la réunion :
"Nous affirmons avec force et détermination notre objectif de moderniser le réseau des CCI françaises (...) au service des entreprises et des territoires que nous représentons, en tenant compte des attentes du Gouvernement en matière d'allégement de la fiscalité.
Nous promouvons une approche de la réforme fondée sur la réalité économique à l'échelle des métropoles et/ou des bassins économiques pertinents, pouvant être aussi de niveau départemental ou interdépartemental.
Nous voulons passer d'une situation caractérisée par une coexistence d'acteurs souvent forts (les CCI locales) avec des acteurs régionaux traditionnellement faibles (les CRCI) à une alliance du fort avec le fort, c'est-à-dire :
- des CCI locales fortes moins nombreuses, au service des entreprises particulièrement des PME/PMI et au centre du développement économique de leurs territoires,- des CRCI fortes, dotées de compétences nouvelles clairement identifiées, en renforçant une organisation de services mutualisés.
En conséquence,1 - nous voulons que les CCI locales demeurent des CCI de plein exercice : établissements publics indépendants, selon le régime législatif de 2005. Ceci afin de : - exercer leur entière liberté d'initiative, d'innovation et d'actions au service de leurs bassins économiques et de leurs entreprises,- de représenter les intérêts de l'économie et des entreprises auprès des Collectivités locales et des Pouvoirs publics,
2 - nous voulons que la TATP soit collectée à l'échelon des CCI locales, avec une contribution aux besoins des CRCI et à l'ACFCI, comme principe de financement du réseau,
3 - nous voulons poursuivre l'allégement de la pression fiscale des CCI et générer les économies nécessaires à la réalisation de nos objectifs avec des indicateurs de performance pour les CCI, les CRCI et l'ACFCI.
Nous refusons une réforme exclusivemnet calquée sur l'échelon administratif régional, consistant à réduire le réseau consulaire à seulement 22 CCI avec des antennes territoriales dénuées de personnalité juridique propre et d'autonomie financière et qui nous priverait de compétences et d'expertises de proximité actuellement existantes.
Nous refusons également le transfert au profit de l'échelon régional du patrimoine des CCI, de leurs Ports et Aéroports, de leurs Ecoles de management ou d'ingénieurs, de leurs centres de formation, ainsi que de leurs hôtels et pépinières d'entreprises, entrepôts et parcs d'activités.Ainsi, nous serons des acteurs majeurs du développement économique de nos territoires, au service des entreprises.
Deux groupes de travail ont été constitués pour élaborer des propositions chiffrées quant à la réforme des entreprises et notamment sur la répartition des compétences entre régional et local, les concessions portuaires et aéroportuaires, le rôle de la tête de réseau sur les territoires, le système électoral et le dispositif fiscal.
Le gouvernement attend les propositions des CCI pour la fin du mois de novembre 2008, a rappelé M. Novelli.

Réforme des CCI : Les 4 scénarii

Vous avez sans doute déjà entendu parler des différents scénarii proposés par le Président de l'ACFCI, Monsieur Bernardin. Ceux-ci sont au nombre de quatre.
Destinés pour trois d'entre eux, à "habiller" le scénario n°3 pour mieux le mettre en valeur, il est possible que si M Bernardin ne trouve pas de majorité pour son projet favori, celui-ci se retourne par défaut vers le scénario 2.
Pour vous faire une idée, voici les quatre scénarii tels qu'ils ont été présentés à la réunion du 29 septembre.
Scénario 1 : La réforme "qui va piano va sano" ou la réforme tranquille
Ce scénario consiste à poursuivre la réforme actuelle, à veiller à la pleine application des textes, en se contentant d'inciter les présidents à en accélérer le rythme.
Avantage : Il est "confortable" en ce qu'il ne bouscule pas profondément les mentalités et les pratiques.
Inconvénient : Il ne répond pas à la nécessité de faire bouger notre organisation ni à l'impatience des pouvoirs publics et à leurs attentes eu égard à la visibilité de la réforme.
Scénario 2 : La réforme "à marche forcée"
Ce scénario consiste en une mise en place accélérée de cette réforme avec l'appui des pouvoirs publics et, dans certains cas, de textes coercitifs, concernant notamment les trois points suivants : - La place du durseur déterminant le nombre de ressortissants minimum et la révision des exceptions actuelles. - La décomposition de la TATP en trois niveaux indépendants pour permettre la croissance des budgets régionaux et nationaux dans le cadre des mutualisations, en supprimant les effets pervers actuels. - La capacité de l'ACFCI et du réseau à "sanctionner" une chambre dont le comportement porterait atteinte à l'ensemble. - Le renforcement des moyens nécessaires à la mission nationale de l'ACFCI.
Avantage : On reste dans la philosophie du scénario convenu.
Inconvénients : Ce scénario, bousculant quelques habitudes historiques, risque de soulever des oppositions internes mais aussi des demandes de traitements différentiés selon les régions, intellectuellement compréhensibles mais souvent hélas, des prétextes pour l'immobilisme. Il laisse entier le problème de l'extrème diversité des taux de TATP, comme celle des variations annuelles du potentiel fiscal, ce qui complique encore la répartition de l'effort de réduction de la pression fiscale demandée au réseau.
Préalable : Un complément d'étude sur les mesures et les textes nécessaires nécessitera un soutien sans faille des pouvoirs publics.
Scénario 3 : La "réforme de la réforme"
Alternatif au scénario 2, pour pallier à l'insuffisance du niveau régional et à l'irrégularité des taux et des bases de Taxe Professionnelle, il consisterait à passer à une fiscalité unique régionale, avec délégation aux chambres de bases d'une partie substantielle du budget pour assurer le travail de proximité et conserver une capacité d'inovation et d'initiative.
Le scrutin serait modifié pour se rapprocher de la loi dite PLM, chaque circonscription élisant le même jour, des membres siégeant localement et des membres siégeant à la fois au niveau local et régional.
Deux formules sont possibles :
- Le maintien des CCI comme échelon de base avec l'avantage de la continuité, pouvant par exemple porter le nom de chambre territoriale ou départementale. (la dénomination précise reste à définir) - La création d'une nouvelle entité, délégation autonome, dont la nature reste à préciser, possédant l'avantage vis-à-vis des pouvoirs publics de modifier spectaculairement le réseau.
Nous l'avons dit, ce système s'inspirerait partiellement du modèle PLM, c'est-à-dire, l'élection par département d'un nombre d'élus propre à la "délégation autonome", en nombre proche des effectifs actuels d'une chambre de cette dimension. Ceci permettrait de conserver par catégorie un nombre suffisant de représentants proches et connus des chefs d'entreprise pour assurer la légitimité de la Chambre et une véritable proximité du territoire.
Cette "délégation autonome" devrait bénéficier d'un budget propre, délégué par la Chambre régionale, lui permettant d'assurer l'animation quotidienne des territoires, le suivi des entreprises mais aussi, de maintenir une forte capacité d'initiative et de réactivité.
Avantages : En rebattant la totalité des cartes, ce scénario, paradoxalement, rencontrera peut-être moins d'opposition réelle que le scénario 2. Ambitieux et novateur, il est en tout cas susceptible de mobiliser une très forte minorité, sinon une majorité de Président soucieux d'accroitre la crédibilité des Chambres. Un taux unique de TATP au niveau régional atténue le problème de la diversité des taux et de la variation des bases. Il correspond probablement à l'attente des pouvoirs publics mais il implique aussi une volonté politique forte pour bousculer les réticences et étudier puis affronter les difficultés législatives, règlementaires et fiscales.
Préalables : La mise en place de ce scénario suppose de traiter de façon consensuelle, en interne et avec les cabinets ministériels et l'administration, de nombreuses questions : - quelle nature juridique pour ces "délégations autonomes" (établissements publics de l'état ?) - quel type de scrutin ? - comment transférer les éléments lourds de patrimoine à la chambre régionale sans déperdition fiscale ? - quid des concessions portuaires et aéroportuaires ? - comment éviter une lourdeur dans les processus décisionnels inhérents à toute structure centralisée ?
Inconvénients : Cette révolution peut être perçue comme traumatisante par un certain nombre de Chambres attachées à leur indépendance historique.
Scénario 3bis
Même scénario que le 3 mais la notion de "délégation régionale" est remplacée par celle de Chambre départementale avec une mission très circonscrite (animatino locale du territoire).
Scénario 4 : La réforme "jusqu'au-boutiste"
Ce scénario consiste à créer une chambre unique avec délégation en principe départementale.
Avantage : Une apparente simplification
Inconvénient : L'éloignement des territoires et des électeurs est rédhibitoire.
En résumé il me semble que nous devons travailler sur deux scénarii : le 2 réforme "forcée" du réseau à partir du schéma précédent ou le scénario 3, "réforme de la réformeé.
Aucun réseau ne peut fonctionner sans une tête de réseau forte. Ceci implique que l'essentiel des moyens d'étude économiques et de services juridiques soient mutualisés à ce niveau. Ce critère doit conditionner aussi les choix entr les scénarii 2 et 3.
Calendrier :
Nous devons articuler le calendrier de la RGPP et celui de notre projet de réforme. L'idéal serait de pouvoir arriver à une annonce forte de notre orientation lors des Etats Généraux du 9 décembre 2008 à Paris. Deux difficultés se posent : effectuer d'ici là un maximum de vérifications techniques sur les scénarii 2 et 3 et obtenir le consensus du réseau, de surcroît, nécessaire pour sa mobilisation lors de la réunion du 9 décembre.

Réforme des CCI. Inquiétudes sur l'impact social

Les présidents des CCI se réunissent aujourd'hui à Paris pour évoquer la réforme des chambres de commerce et d'industrie dans le cadre de la réforme générale des politiques publiques (RGPP). Des actions et rassemblements de personnels sont aussi annoncés. À Quimper, les salariés de la chambre consulaire se rassemblent en silence ce midi devant la préfecture avec le soutien des cadres et du bureau consulaire. « L'impact social de la réforme est complètement occulté », note Blandine Pamard, représentante du personnel. Même son de cloche du côté du président de la CCI qui a adressé un courrier commun avec son homologue de Brest à l'assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie qui pilote le dossier. C'est à l'ACFCI que se tient la réunion aujourd'hui. « On conteste la façon dont se fait la réforme, nous n'avons pas d'informations » déplore Jean-François Garrec. Fusions d'organismes ? Transformations en antennes ? Avec quelles missions et quels moyens ? Autant de questions aujourd'hui posées. « On évoque une organisation régionale à Rennes », refuse J.-F. Garrec. « Ou on ne change rien ou dans le pire des cas, on départementalise avec la création d'une seule chambre installée en Centre-Finistère », affiche le président sud-finistérien. Le Quimpérois ne rejette pas l'idée d'une fusion avec Brest accompagnée d'un redécoupage des territoires. La Bretagne compte actuellement huit CCI.
source : le telegramme - 28-10-2008

Rassemblement syndical contre le projet de réforme des Chambres de commerce

Une poignée de salariés des chambres de commerce et d'industrie (CCI) s'est rassemblé mardi à Paris à l'appel de la CFDT-CCI contre le projet de réforme des Chambres de commerce, a constaté une journaliste de l'AFP.


Le rassemblement, auquel s'était joint le SNAPCC-UNSA (syndicat autonome dédié au personnel des chambres de commerce) ainsi que FO-CCI, s'est tenu dans le XVIIe arrondissement, devant le siège de Negocia (une des écoles de formation gérées par la CCI de Paris), à l'occasion de l'assemblée générale de l'ACFCI (Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie).

"La CFDT-CCI dit non au projet de réforme présenté par M. (Jean-François) Bernardin (Président de l'ACFCI), mais une réforme est nécessaire et doit se faire", a déclaré Sylvie Souet, membre du bureau national CFDT-CCI.

"Nous avons beaucoup de chambres et de structures à travers le territoire, mais nous demandons une réforme concertée, avec tous les acteurs : les élus bien sûr mais aussi les permanents", a-t-elle poursuivi.

Même appréciation du côté du SNAPCC-CCI (premier syndicat) qui n'avait pas appelé ses membres à manifester, mais avait néanmoins rejoint le mouvement car le syndicat souhaite également "être associé à cette démarche de réforme", a confié Isabelle Schlauder du SNAPCC-CCI.

Enfin, Elisabeth Leconte, secrétaire générale adjointe de FO-CCI a pour sa part indiqué que son syndicat n'était pas là "en force de proposition" ni comme "un syndicat d'accompagnement", mais "contre la réforme".

Les CCI qui représentent notamment les entreprises auprès des pouvoirs publics ou les accompagnent dans leur développement, se sont engagées dans une réforme impliquant une rationalisation de leur réseau afin de réaliser des économies.

Cette réforme s'inscrit dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).

Les 180 CCI qui emploient 30.000 salariés en France et dans les DOM-TOM pourraient connaître, si cette réforme était mise en place, des suppressions d'emplois, évaluées à "environ 2.000", selon la CFDT-CCI.

source : daily-bourse.fr